Bien que la production et la commercialisation des carburants de synthèse soient encore considérées de manière très critique par beaucoup, il n'y a probablement aucun moyen de les contourner. Même si les voitures particulières ne pourront pas utiliser de carburants synthétiques sur de grandes surfaces dans un avenir proche, leur utilisation restera nécessaire dans le trafic aérien, le transport maritime et le transport routier de marchandises sur de longues distances. Avec l’électromobilité, les carburants de synthèse contribuent alors à améliorer le bilan CO2 à l’échelle mondiale. L'entreprise américaine DG Fuels, qui souhaite produire des carburants d'aviation durables à partir de 2028 grâce au procédé Fischer-Trosch-Cans développé par Johnson Mattey et BP, prouve que les clous sont en train d'être faits. Une usine SAF (Sustainable Aviation Fuel) d'une capacité de 13 000 barils/jour (environ 2,1 millions de litres) est en cours de construction dans l'État américain de Louisiane.